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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 18:16

Plus qu’une comptine, le furet est également un très vieux jeu français, qui était très en vogue sous Louis XIV. Si l’on joue toujours à « Il court, il court… », le furet est également devenu un animal domestique qui suscite l’intérêt. À Lille, des passionnés ont créé l’association Le refuge des ch’tis furets il y a quatre ans. Elle est présidée actuellement par Élodie Loeuillet. Le refuge s’est donné plusieurs missions : informer, protéger et veiller.

« Nous informons le public, par exemple, sur des idées reçues telles que le furet mord. Ce qui est faux car respecté, bien sevré, sorti régulièrement et éduqué, il ne mord pas. Ce n’est pas non plus un animal sauvage, car il est domestiqué depuis plus de 2 000 ans. Ce n’est pas non plus un rongeur, mais un carnivore », détaille Élodie.

L’association recueille les furets abandonnés, trouvés ou maltraités pour les placer en quarantaine et les confier ensuite à une famille d’accueil dans laquelle l’animal sera sociabilisé, stérilisé, pucé et vacciné. Afin d’éviter les abandons, un système de garderie en famille d’accueil a été mis en place.

Comme tout animal domestique, le furet subit des maltraitances, l’association veille donc aux conditions de vie des animaux chez les professionnels et les particuliers pour agir au cas par cas par la prévention, voire la répression.

Des furets à l’adoption

Envie d’adopter ? Le refuge des ch’tis furets propose des adoptions avec un avantage certain : pas besoin de passer chez le vétérinaire puisque l’animal aura déjà bénéficié des soins nécessaires. Cependant, adopter un furet entraîne des devoirs et des obligations, comme pour tout animal de compagnie. « C’est un animal qui a besoin d’attentions car il est très curieux, joueur, indépendant. Il a besoin de sortir de sa cage ou de son enclos quatre heures par jour. Son espérance de vie est de sept à huit ans, en sachant que passé l’âge de 5 ans, il souffre en général de lymphome, voire d’autres maladies, et les frais vétérinaires sont considérables. Le logement doit être adapté, car le furet aime les trous, voire en creuser ! Par ailleurs, le régime alimentaire est strict », confie Élodie.

En plus de veiller au bien-être du furet, l’association mène d’autres combats. Le 2 novembre, elle participera à une manifestation contre l’élevage de 160 000 visons à Wervik (B). Le refuge des ch’tis furets fait aussi partie du collectif « Non à la honte » qui regroupe 205 associations qui luttent contre la corrida. En France, il n’existe que cinq associations en rapport avec le furet.

Par J.-M. DUM. (CLP)

http://www.lavoixdunord.fr

Publié le 20.10.13

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commentaires

C
c'est une très belle association ! Bravo à eux ! Bises. FRANCOISE
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C
bonjour ma belle,de la pluie sur la lorraine ,bon dimanche ,bisous
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C
bonsoir ma belle,merci pour m'avoir souhaité mon anniversaire ,je vois que tu es sur le nouveau ob ,moi pour l'instant ,suis toujours sur l'ancien ,d'après plusieurs blogeurs ,c'est assez ardu pour s'y mettre ,on verra par la suite ,de toute façon ,j'ai ekla qui est encore plus facile qu'ob en ce qui concerne l'habillement du blog, de la douceur encore ,bonne soirée ,bisous
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